Après le tollé de l’affaire du tireur de Pensacola, le gouvernement avec l’appui du président Donald Trump, n’a cessé de mettre la pression à Apple pour un Blackdoor sur les iPhone. Le 6 janvier dernier, le FBI affirme avoir contourné tous les par-feu d’Apple et réussit à déverrouiller le iPhone 11 Max Pro sans l’aide de la firme.
La forteresse de l’iPhone brisée ?
La nouvelle sonne comme un échec pour Apple et ses nombreux utilisateurs. En effet, après la fusillade dans une base aérienne américaine ; avec un lourd bilan de 3 morts sur le carreau, l’iPhone du suspect était considéré comme la seule piste concrète. La requête soumise à Apple pour un déverrouillage d’urgence s’est suivie d’un « non » catégorique de la firme. Malgré les multiples pressions, Apple est resté campé sur ses positions obligeant le FBI à utiliser une solution alternative.
Le boitier Gray Shift ayant servi à déverrouiller l’iPhone 5 et 7 quelques années avant, aurait également servi dans ce cas. Mais comment ? Gray Key aurait-il réussi à mettre à jour son boitier afin de contourner même les iPhone de dernière technologie d’OS ? L’inquiétude prend tout son sens avec la confirmation de l’avocat du suspect qui certifie que le téléphone était bel et bien verrouillé et son client n’a pas souhaité coopérer sur son code Pin ou son face ID.
Le FBI se réjouit d’avance de pouvoir mettre une pression même intrinsèque à Apple, pour un Blackdoor dans son écosystème, qui permettra de s’introduire facilement dans des iPhone de suspects, mais pas que ! C’est là toute la problématique d’Apple.
Une Blackdoor dans les iPhone, est-ce envisageable ?
Depuis quelques années maintenant, Apple croule sous des pressions de tout bord, mais surtout de son gouvernement sur une faille délibérée dans son software. Quand on sait que la politique marketing d’Apple se base sur la confidentialité des données de ses clients, il est très peu probable que la firme cède de peur de se voir dégringoler de leur échelle de vente et d’appréciation.
A se demander pourquoi Apple est autant harcelé, si le gouvernement est capable de déverrouiller un iPhone par une alternative telle Gray Shift ? Le FBI aurait-il réellement réussi à venir à bout de ce iPhone ? Ne serait-ce pas une manière d’envoyer un message subliminal à la firme ? Selon Donald Trump (via un tweet) : Nous aidons Apple tout le temps pour le Commerce et plein d’autres problèmes, et pourtant ils refusent de déverrouiller les téléphones des tueurs, des dealers et autres criminels violents. Ils ont intérêt à collaborer pour aider notre grande nation, MAINTENANT ! Rendons À L’Amérique sa grandeur. Comme quoi, une solution alternative à 30000 $ ferait réfléchir même le plus puissant des gouvernements.