Allons-nous délaisser bientôt les piles que nous transportons dans les petits appareils ? C’est l’objectif d’une start-up française qui a réussi à concevoir un module énergétique pour alimenter les objets et faire oublier les piles. Comment est-ce possible ? Nous vous expliquons tout.
Avec le réchauffement climatique, nos modes de vie et de consommation sont en train de changer même si c’est encore à petit pas. De nombreux produits utilisés au quotidien se retrouvent dans la nature, polluant ainsi l’environnement pour des centaines d’années. C’est bien le cas des piles qui équipent nos petits appareils en énergie. Or, elles contiennent du mercure, un élément fortement polluant.
Pour réduire l’impact environnemental de ces piles, on a mis sur pied depuis quelques décennies les piles rechargeables. Ces dernières ne résolvent pas entièrement le problème de pollution, elles réduisent tout simplement l’impact de pollution. Il existe désormais une solution plus éco-responsable, une alternative pour fournir en énergie nos objets du quotidien sans avoir recours aux piles. Cette solution a été inventée par la start-up française Dracula Technologies basé à Valence.
La solution mise en place par l’entreprise française est assez originale. Il s’agit de créer des modules photovoltaïques organiques (OPV) qui peuvent être imprimés sur une simple imprimante pour générer de l’énergie à partir de la lumière ambiante. La source de lumière peut provenir de l’intérieur comme de l’extérieur. Jérôme Vernet, le directeur des ventes et de marketing de Dracula Technologies a précisé : « on a développé des modules OPV, c’est-à-dire organiques photovoltaïques ».
Il continue en disant que ces modules serviront également à remplacer les piles dans les objets connectés du quotidien. Généralement, les autres inventions se sont toujours penchées sur les panneaux solaires en silicium, mais ils ne sont pas adaptés à tous les appareils. Avec les modules OPV, ils deviendront des supports flexibles.
De plus, ils sont conçus avec des matériaux recyclables. Bruce Cruchon, le PDG de la start-up Dracula Technologies affirme : « il faut moins d’un gramme de matière pour fabriquer un mètre carré de dispositif. Et en fin de vie, notre produit est entièrement recyclable ».
Cette innovation ne s’est pas faite du jour au lendemain, il a fallu 10 de recherche à l’entreprise pour pouvoir mettre cette solution qui va faire oublier les piles. Le stade de conception et de test ayant déjà été passés, elle va passer à l’étape de production dans une nouvelle usine qui vient d’être construite. Sa capacité de production annuelle sera de 150 millions de cm² de modules OPV.
Les applications de cette solution seront les objets et les appareils qui utilisent les piles : télécommandes, véhicules, objets connectés, torches… Ces modules couvriront donc une vaste catégorie de produits.
Et, le prix ? Aucune information n’a encore circulé dessus, mais il faut reconnaître l’utilisation de ces dispositifs vont se répercuter sur le prix initial du produit. Au cas où cette répercussion serait assez faible, le public ne manquera pas de les adopter à une grande échelle.
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