Pour la première fois, un médicament entièrement conçu par une IA sera testé sur un être humain. La médecine du futur est en marche et de la manière la plus vivace qui soit. Depuis le Japon, des chercheurs vont tester un nouveau médicament conçu pour les troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
Après l’apprentissage du langage humain, l’anticipation sur la manière de penser et la reproduction du cerveau humain, c’est autour de la santé de l’homme de passer sous le radar de l’IA. Est mis en avant le gain de temps, d’argent et le bien-être du patient, mais n’est-ce pas sensible de laisser les machines prendre soin de nos organes ?
Développé par Excientia, une start-up britannique spécialisée dans l’IA, ce nouveau médicament renforce l’ère du Machine Learning. Après leur juteux contrat signé avec Sanofi, on peut dire que le monde du médicament va connaître une révolution significative.
Les raisons évoquées sont notamment le gain de temps et d’argent. Dans la réalité, la mise en circulation d’une nouvelle molécule suit différentes étapes qui se concrétisent au bout de 4 à 5 ans. La phase de test qui est la dernière de toutes ne peut se faire sur un homme qu’après que tout le processus a été scrupuleusement respecté.
Pour ce nouveau médicament en phase de test au Japon, il n’a fallu que 12 mois pour boucler le processus. Le temps de recherche et de test est divisé par 5, un espoir pour les maladies chroniques pour lesquelles le temps peut s’allonger considérablement. Cette avancée ouvre également une porte pour une médecine du siècle de vitesse, plus préventive et plus spécifique.
Le critère du gain d’argent est, lui aussi, valide. En effet, il faut environ 23,5 milliards euros pour réussir à développer une nouvelle molécule. Pas étonnant de voir défiler des demandes de dons volontaires pour l’avancement de la recherche, le coût du développement est exorbitant. Avec l’IA, le coût est moindre grâce à la main d’œuvre qui est considérablement réduite, aux phases de tests et de développement qui, eux aussi, nécessitent moins de temps et de ressources.
Des arguments qui tendent à conforter l’idée de confier la santé humaine à l’intelligence d’une machine. Tant qu’à faire, elle ne se fatigue pas, ne prend pas de congé ni de coup de mou. Elle peut donc travailler plus longtemps sans nécessiter de salaire factuel, des points qui pèsent lourd sur la balance.
C’est en tout cas ce qui est mis en avant pour que l’humanité tout entière puisse valider l’initiative, qui est louable soit dit en passant. Avoir une médecine qui tient compte des antécédents, des gènes et de la spécificité de chaque patient, c’est rajouter une dizaine d’années sur l’espérance de vie de l’homme.
Mais omettre les gains engendrés par les entreprises du médicament serait une hérésie. Des profits plus élevés, pour des années de recherches et une main d’œuvre amoindrie, c’est ce qui leur sera désormais servi sur un plateau d’argent. Une perspective bien alléchante qui oblige ces entreprises à se rapprocher des start-ups spécialisées afin de ne pas rater le coche. La révolution est cette fois, bien en marche.
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